« J’ai le sentiment d’effectuer des missions utiles qui permettent au procureur général et à son cabinet d’être plus disponibles pour accomplir leurs propres fonctions. »
Mélodie est greffière. Un métier dans lequel elle ne se projetait pas pendant ses études de droit mais dont elle a découvert toutes les richesses lors d’une vacation auprès de greffiers expérimentés. Convaincue que c’est le métier qu’elle veut exercer, elle passe le concours externe. Aujourd’hui, elle est en charge du secrétariat particulier d’un procureur général. Un poste très exigent et formateur, qui lui permet de continuer à perfectionner ses connaissances et d’acquérir de nouvelles compétences. C’est avec enthousiasme que Mélodie partage son expérience.
Quel est votre parcours ?
Titulaire d’un master de droit privé général, j’ai d’abord exercé, pendant un an, dans un cabinet d’avocat spécialisé en droit pénal, droit de la famille et droit des étrangers. Même si les missions dans ce cabinet étaient particulièrement intéressantes, j’ai décidé de travailler en tant qu’agent contractuel au tribunal judiciaire de Roanne dans différents services pénaux et civils. À la suite de cette expérience, j’ai été admise au concours de greffier. Après un premier poste en chambre correctionnelle dans une cour d’appel, je suis actuellement au secrétariat particulier du procureur général.
Pourquoi avoir choisi de devenir greffière ?
Au cours de mon parcours professionnel, j’ai eu la chance de rencontrer des greffiers investis et passionnés, qui m’ont parfaitement intégrée dans leur service. Ils ont su me transmettre leurs connaissances et susciter chez moi cette envie d’exercer leur métier. Auprès d’eux, j’ai pu observer de belles collaborations, entre les magistrats et les greffiers, centrées sur un vrai travail d’équipe et une bonne communication. Cette autre facette du métier a confirmé mon désir de devenir greffière.
Quelles sont les missions d’une greffière en charge du secrétariat particulier d’un procureur général ?
Mes missions sont multiples à commencer par la gestion de l’agenda du procureur général, qui comprend l’organisation des rendez-vous, la préparation et le suivi de ses déplacements. Il y a aussi l’organisation et la préparation des réunions au sein du parquet général ou avec des partenaires extérieurs. Je suis aussi en charge du traitement des courriers papier comme des courriels des différentes boîtes structurelles pour permettre une traçabilité. L'une de mes autres missions consiste en la mise en forme et dactylographie des projets de note et de courrier du procureur général et de l’ensemble du cabinet.
Ce poste requiert beaucoup de polyvalence. Je suis souvent sollicitée pour réaliser plusieurs tâches en même temps et parfois dans l’urgence. Je peux également être amenée à faire des recherches sur des bases de données juridiques pour le procureur général. J’ai le sentiment d’effectuer des missions utiles qui permettent au procureur général et à son cabinet d’être plus disponibles pour accomplir leurs propres fonctions.
C’est un poste enrichissant qui permet de développer des compétences administratives comme juridiques et de parfaire ses connaissances sur la procédure, à condition de prendre le temps d’accorder un réel intérêt à ce que l’on traite toute la journée.
Grâce à ce poste, j’ai notamment pu comprendre le rôle et l’importance des différentes directions de l’administration centrale.
Quelles sont les qualités et compétences requises pour faire ce métier ?
Selon moi, il faut avant tout être une personne digne de confiance. En effet, vous aurez accès très souvent à des dossiers sensibles. On attend donc de vous que vous sachiez garder le secret sur des questions confidentielles. La patience et la maîtrise de soi sont deux autres qualités qui me paraissent essentielles. Elles vous aideront à faire face aux situations de stress et d’urgence. Elles vous aideront aussi à entretenir de bonnes relations professionnelles. Pour ce qui est des compétences, il est évident qu’il faut avoir une bonne connaissance des institutions judiciaires et des règles procédurales.
Quels conseils donneriez-vous à une personne qui hésite à se présenter au concours de greffier ?
Si c’est vraiment le métier que vous souhaitez exercer, alors ne vous retenez pas de vous lancer. La peur d’échouer ne doit pas être un frein.
Céline, greffière en cour d'appel
"Le greffier est un pont entre le monde de la justice et les justiciables, il vulgarise le droit."
Nos actualités
Iris, greffière stagiaire
Iris est greffière stagiaire au tribunal judiciaire de Paris. Après deux mois de cours théoriques à l’ENG et six mois de stages pratiques, elle a déjà pu découvrir différents aspects du métier.
Sara, greffière stagiaire
Sara est greffière stagiaire au tribunal judiciaire de Paris. À mi-parcours de sa formation, elle partage son quotidien entre l’école et les stages pratiques.
Manon, directrice des services de greffe judiciaires
Manon, 30 ans, est directrice des services de greffe judiciaires depuis deux ans. Un métier méconnu qu'elle a découvert sur le tard et dans lequel elle s’épanouit professionnellement.
Nos métiers
Contactez-nous
Vous avez besoin d'informations sur les procédures administratives et le recrutement ?