Portrait : Marc Ginguené, directeur des services pénitentiaires

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Portrait

Rencontre avec Marc Ginguené, directeur des services pénitentiaires, chef du département de la sécurité et de la détention à Lille. À l'occasion de la cérémonie du 14-Juillet 2020, il était chef de corps de l'unité pénitentiaire. Entré en 1996 à l’administration pénitentiaire en tant que surveillant, il a ensuite passé le concours de lieutenant, puis celui de directeur.

"L’administration pénitentiaire propose une politique de formation généreuse et ambitieuse qui ouvre tous les espoirs aux personnes curieuses, motivées et travailleuses."

Pouvez-vous nous parler de votre évolution de carrière au sein de l’administration pénitentiaire ?

Une grande qualité de l’administration pénitentiaire est de permettre à tous d’évoluer dans sa carrière en permettant l’accès aux plus hautes fonctions. Elle joue pleinement un rôle d’ascenseur social.

Entré comme surveillant en 1996, j’ai pu passer en « faux externe » le concours de lieutenant. N’ayant pas achevé mes études universitaires, grâce à la politique de formation continue de l’Énap, j’ai pu préparer en 2 ans un master 2 « droit d’exécution des peines et droits de l’homme » et ensuite réussir le concours de directeur.

L’administration pénitentiaire propose une politique de formation continue généreuse et ambitieuse qui ouvre tous les espoirs aux personnels curieux, motivés et travailleurs. Je pense que c’est une caractéristique forte de l’administration pénitentiaire.

Qu’est-ce qui vous motive, tous les jours, à mener à bien vos missions ?

Les métiers de l’administration pénitentiaire sont parmi les plus nobles à mon sens. Tout d’abord parce que nous travaillons au contact des Hommes, il n’y a pas plus noble comme sujet d’exercice professionnel. Ensuite, comme les magistrats ou d'autres forces de sécurité intérieure, les surveillants existent pour protéger la paix sociale.

Je dis parfois aux surveillants que pour moi, ils sont les « héros de la République ». Cette expression les surprend pourtant je la trouve juste. Ils exercent un métier qui peut être difficile mais qui est indispensable à toute société. Les surveillants sont un rempart contre la criminalité, et ils ont en plus l’exigeante mission de tendre à la réinsertion des personnes placées sous main de justice. Je ne vois pas de mission plus excitante et essentielle que celles-ci.

 

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