Chefs des services pénitentiaires : un nouveau corps dans l’administration pénitentiaire

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« Je poursuis mon déroulé de carrière, cet accès au grade de chef des services pénitentiaires me permet de continuer à évoluer et me donne de nouvelles perspectives ! »

Depuis 2020 existe un nouveau corps au sein de la filière de surveillance : les chefs des services pénitentiaires. Échelon intermédiaire entre les officiers et les directeurs des services pénitentiaires, il constitue une nouvelle possibilité d’évolution pour les personnels. Les CSP ont été mis à l’honneur lors du défilé national 2021.

La création de ce nouveau corps de catégorie A est issue de la réorganisation de la filière de surveillance visant à ouvrir davantage de perspectives d’évolution aux personnels de catégorie B occupant des emplois à très forte responsabilité et accroître les capacités d’encadrement des établissements pénitentiaires et services. Pour les personnels, il s’agit d’un véritable levier en termes de reconnaissance, de considération et de revalorisation.

On y accède à ce jour par promotion interne ou examen professionnel puis, à terme, par recrutement externe. Les futurs chefs des services pénitentiaires suivent ensuite une formation initiale de huit semaines à l’École nationale de l'administration pénitentiaire (ENAP).

Quatre chefs de services pénitentiaires nouvellement nommés ont accepté de parler de leur parcours professionnel.

Fleur, 38 ans, a commencé sa carrière en qualité de lieutenante. Cette jeune femme dynamique est rapidement conduite à occuper les fonctions de cheffe de détention au quartier maison d’arrêt du centre pénitentiaire de Nantes. En devenant CSP, elle est confortée dans ses fonctions. C’est à la fois « une véritable reconnaissance » et « une valorisation du rôle de cheffe de détention », un poste auquel cette officier tient beaucoup. « J’aime mes missions et je souhaitais conserver ce poste dans lequel je m’épanouis. Obtenir le grade de CSP me conforte dans mes fonctions, c’est à la fois une grande valorisation de passer catégorie A et la conservation de fonctions de terrain ! ».

Nadine, cheffe d’établissement de la maison d’arrêt de Montluçon, voit cette promotion comme une opportunité supplémentaire de progression. Ayant commencé sa carrière en qualité de surveillante, Nadine a gravi tous les échelons avec enthousiasme : « Je poursuis mon déroulé de carrière. Cet accès au grade de CSP me permet de continuer à évoluer et me donne de nouvelles perspectives ».

Amaury, adjoint au chef d’établissement de la maison d’arrêt de Bourges, partage ce point de vue : « Ce nouveau grade m’ouvre des possibles, c’est très motivant ! ». Amaury a intégré l’administration pénitentiaire en 2007 comme surveillant, avant de présenter dès l’année suivante et d’obtenir le concours de lieutenant. Cet officier voit la création du corps des CSP comme « une officialisation des fonctions qui n’étaient pas toujours en lien avec le grade des agents qui les remplissaient ». Très motivé pour continuer son évolution de carrière, il envisage d’accéder par la suite au grade de directeur des services pénitentiaires.

Pascal, chef d’établissement de la maison d’arrêt de Saint-Pierre de la Réunion, voit dans cette promotion « une vraie reconnaissance des valeurs et des responsabilités de nos postes ». Élève surveillant en 1996, Pascal a obtenu le grade de lieutenant en 2004, capitaine en 2010 et commandant en 2016. Un parcours professionnel et géographique enrichissant valorisé par l’accès au grade de CSP qui lui permet à 49 ans de conserver tout son dynamisme professionnel.

 

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