Portrait
Rencontre avec Patricia, surveillante en charge des activités, de la formation professionnelle et du travail dans un établissement de la direction interrégionale de Bourgogne-Franche-Comté. Entrée à l'administration pénitentiaire en 2000 - il y a pile 20 ans ! - elle nous parle de son parcours et de ce qui l'anime dans ses missions.
"Je perçois l’impact qu’on a sur la vie des personnes. Quand les personnes détenues valident une formation, on est témoin de leur satisfaction, de leur joie, et ça fait réellement plaisir de les avoir accompagnées dans cette expérience."
Pouvez-vous nous parler de votre parcours au sein de l’administration pénitentiaire ?
Je suis arrivée à l’administration pénitentiaire en 2000, en tant que surveillante d’étage, puis surveillante polyvalente. En 2007, après un passage à l’Énap en tant qu’assistante de formation, j’ai intégré une équipe régionale d'intérim pour la formation : une équipe de surveillants qui viennent en renfort dans les établissements pour remplacer les agents en formation. Il y a dix ans, je suis retournée en établissement, d’abord à un poste au sein de la détention, puis, suite à une blessure à l’épaule, à un poste plus polyvalent et adapté à mon statut de travailleuse handicapée. Ces mouvements ont été accompagnés de formations régulières de perfectionnement et de maintien des compétences. Aujourd’hui, je suis en charge des activités, de la formation professionnelle et du travail pénitentiaire.
Comment se déroule une journée typique ?
La journée s’articule autour de l’accueil des formateurs et des stagiaires – dans le respect des protocoles sanitaires – et des demandes de formation, de la gestion des présences et du planning. En plus du travail et des activités, nous proposons notamment trois formations qualifiantes (électricité, cuisine, aménagement paysager). Hors période de crise, nous accueillons en moyenne 10 à 12 stagiaires par formation. Cela demande donc d’être rigoureux et organisé, mais aussi d’être à l’écoute des personnes suivies pour les accompagner dans leurs démarches et répondre à leurs demandes. C’est une relation un peu différente de celle qu’ils ont avec les surveillants d’étage par exemple, l’approche n’est pas la même.
Qu’est-ce qui vous motive, tous les jours, à mener à bien vos missions ?
J’adore mon travail. J’aime comprendre comment les choses se passent, pouvoir prendre assez de recul pour avoir un aperçu global – ce qui me permet d’organiser les activités au mieux. J’aime aussi le contact avec les partenaires. C’est moi, par exemple, qui ai suggéré que l’on organise une formation cuisine, en 2018. Je me suis dit « et si on faisait venir un pâtissier ? » et tout le monde était partant. J’ai pris contact avec plusieurs artisans, et finalement avec Philippe Conticini, qui a accepté de se prêter au jeu. La formation a beaucoup plu, donc on l’a pérennisée.
À mon poste, je perçois l’impact qu’on a sur la vie des personnes. Quand les personnes détenues valident une formation, on est témoin de leur satisfaction, de leur joie, et ça fait réellement plaisir de les avoir accompagnées dans cette expérience.
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