Thomas, surveillant pénitentiaire

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C’est un métier qui offre de multiples opportunités. Avec des formations, concours ou expériences, on peut changer de postes, évoluer au sein de la détention ou se positionner sur un poste fixe plus administratif au sein du greffe par exemple.

Surveillant dans un établissement pénitentiaire de la direction interrégionale des services pénitentiaires de Paris, Thomas âgé de 23 ans, a rejoint en 2018 l’administration pénitentiaire où il exerce depuis 3 ans. Il nous raconte son parcours et sa vision du métier de surveillant.

Quel est votre parcours au sein de l’administration pénitentiaire ?

Originaire des DOM-TOM, j’ai passé le concours de surveillant pénitentiaire sur mon territoire d’origine. J’ai ensuite suivi une formation de 8 mois au sein de l’Ecole Nationale d’administration pénitentiaire (ENAP) qui se trouve à Agen.
Durant ma formation, j’ai effectué deux stages en établissement. Un stage d’observation au centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin et un stage de mise en situation à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. Ma formation à l’ENAP m’a permis d’avoir des cours théoriques notamment sur la découverte de l’environnement professionnel pénitentiaire et la prise en charge des personnes détenues.  En parallèle, mes stages m’ont permis de bénéficier d’une formation pratique et être confronté à la réalité du terrain.
Après la validation de ma formation, j’ai été affecté à la maison d’arrêt du Val d’Oise en tant qu’agent. J’ai effectué diverses missions comme la gestion du courrier, les douches, les promenades, les parloirs.
J’ai ensuite eu l’opportunité d’avoir plus de responsabilités et j’ai été affecté à deux postes différents, la porte d’entrée principale et le poste central d’information.
A la porte d’entrée principale, je surveille le bagage X, les portiques de sécurité et je contrôle tout ce qui entre et sort de l’établissement. Au poste central d’information, je m’occupe principalement des passages des personnes détenues pour qu’elles se rendent au vestiaire lors de leur mouvement extérieur de la détention (permission, libération, transfert, …).
Par la suite, j’envisage de passer le concours de lieutenant ou de premier surveillant.

Qu’est ce qui fait la richesse de votre métier ?

Le métier de surveillant pénitentiaire m’apporte énormément que ce soit sur le plan professionnel que personnel. C’est un métier riche, qui nous donne la possibilité d’évoluer afin d’acquérir de nouvelles compétences, expériences et monter en grade pour plus de responsabilités. Il nous apprend à nous contrôler, à avoir plus de patience, d’être à l’écoute et être responsable dans notre quotidien.
C’est un métier qui offre de multiples opportunités. Avec des formations, concours ou expériences, on peut changer de postes, évoluer au sein de la détention ou se positionner sur un poste fixe plus administratif au sein du greffe par exemple.

Quels conseils pourriez-vous donner à un futur surveillant pénitentiaire ?

C’est un métier qui demande du calme et du sang froid, et donc connaître ses forces et faiblesses,  avec le temps et l’expérience on apprend à le connaître et à l’aimer.
Il ne faut pas s’arrêter aux idées reçues sur le métier car la réalité est tout autre. Durant la formation, il ne faut pas abandonner et faire les stages d’observation et de mise en situation car cela nous permet d’avoir une autre vision des cours théoriques de l’ENAP.
En détention, nous ne sommes jamais seuls, mais toujours accompagnés et nous avons le soutien des collègues et des chefs. Nous pouvons aussi faire appel aux psychologues présents pour nous accompagner donc en cas de besoin il ne faut pas hésiter à les consulter.

 

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