Interview
Julie, assistante de justice au sein du Parquet du tribunal de grande instance à Bobigny, vient en aide aux magistrats pour le traitement de leurs dossiers.
En quoi consiste votre métier ?
Le métier d'assistante de Justice est un poste contractuel de la fonction publique. Il s'exerce à temps partiel, ce qui représente 60h par mois.
Cette profession comprend plusieurs volets. L'un d'entre eux concerne l'orientation des poursuites ainsi que la rédaction de rapports d’appel et de réquisitoires définitifs. Mais l'assistante de justice est également amenée à traiter de l'effacement des antécédents judiciaires ou encore la rédaction des mandats d'arrêts européens.
Les missions confiées sont diverses et peuvent évoluer. En effet, il est possible de procéder à des changements de division au sein du Parquet afin de traiter de nouveaux contentieux. C'est dans sa diversité que ces fonctions sont particulièrement intéressantes.
Qu’est-ce qui vous intéresse le plus dans votre activité professionnelle ?
Suite à l'obtention d'une licence de droit, d'un master I de droit pénal et carrières judiciaires ainsi qu'un master II en droit des contentions et de l'exécution, j'ai acquis une base théorique solide qui a pu être mise en application dans cette activité professionnelle.
De plus, l'enrichissement est continu grâce aux les magistrats qui se montrent particulièrement accessibles ce qui permet de les questionner aisément tant sur les procédures pénales que leur parcours professionnel.
Ces fonctions ont développé chez moi un véritable attrait pour les métiers judiciaires. Par conséquent, j’envisage de me présenter au concours de la magistrature et à l’examen du CRFPA. Un des réels avantages de mon activité est qu'elle est compatible avec la préparation d’un concours, ce qui est un véritable atout.
Racontez-nous votre quotidien/une journée type?
Présente deux jours par semaine au tribunal, je partage mon temps entre la division de l'action publique territorialisée (DAPTER) et celle de l'exécution des peines (DEP).
Concernant le premier volet de mon action, il s'agit d'examiner des procédures soumises par divers services d'investigation de la Seine-Saint-Denis. Sous l'égide des magistrats, cette mission consiste tant à s'assurer que les dossiers sont complets, qu'à donner des directives d'enquête. Une fois cette tâche effectuée, je soumets à mes supérieurs ma conclusion : mettre en mouvement l'action publique, suivre une alternative aux poursuites ou classer l'affaire sans suite.
Parallèlement à cela, je suis chargée de la rédaction de rapports d’appel et de réquisitoires définitifs.
Durant la seconde journée de présence au tribunal, je traite les demandes d'effacement du traitement d'antécédents judiciaires (TAJ), leur recevabilité pour ensuite les soumettre à l'approbation des magistrats. Enfin, je conclue en rédigeant les mandats d'arrêts européens.
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