Annabelle, apprentie au ministère de la Justice

Interview

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« Cette expérience est l’opportunité d’évoluer dans un contexte de travail spécifique, celui du portage d’une politique publique à des niveaux hautement stratégiques. »

Annabelle est chargée de mission en apprentissage auprès de Laetitia Dhervilly, haute fonctionnaire à l’égalité femmes-hommes du ministère de la Justice. Après un brevet de technicien supérieur (BTS) notariat passé à Quimper (29), elle a obtenu une licence en droit mention administration publique à l’IPAG de Paris (université Panthéon-Assas). Aujourd’hui en master 2 administration publique à l’IPAG de Poitiers, c’est avec enthousiasme et motivation qu’Annabelle parle de son expérience d’apprentie à la chancellerie.

Pouvez-vous décrire votre expérience au ministère de la Justice en trois mots ou adjectifs ?

Unique, exigeante, enrichissante.

Quel est votre parcours d'études ?

Avant de m’inscrire en master administration publique, j’ai pris une année de césure pendant laquelle j’ai effectué des stages à Vannes (56) en commissariat de police, puis en cabinet d’avocats et au sein de deux associations : l’une socio-judiciaire et l’autre venant en aide aux femmes victimes de violences.
Actuellement en master 2 administration publique, je continue d’approfondir mes connaissances en droit public, économie et finances publiques, d’appréhender de nouvelles notions comme l’évaluation des politiques publiques ou encore l’étude de la stratégie décisionnelle dans la fonction publique.

Pourquoi avoir choisi le ministère de la Justice pour réaliser votre alternance ?

Les expériences vécues lors de mon année de césure m’ont permis de mieux comprendre le monde judiciaire plus particulièrement le traitement judiciaire des violences faites aux femmes. Cette alternance est un avantage inespéré d’observer, au cœur de la chancellerie, les prises de décisions stratégiques en la matière.

Comment avez-vous postulé ?

Pour faciliter mes recherches, l’université m’a indiqué quelques liens utiles, notamment la plateforme PASS, sur laquelle j’ai pris connaissance du poste à pourvoir.
Personnellement, j’ai candidaté d’une manière plus originale. À l’occasion des Journées européennes du patrimoine 2022, j’ai rédigé une lettre de candidature manuscrite remise directement à la chancellerie, à l’attention de la haute fonctionnaire à l’égalité femmes-hommes. Un an plus tard, j’ai ainsi participé à cet événement en contribuant à promouvoir les métiers de la Justice et les opportunités offertes par le ministère en apprentissage.

Quelles sont vos missions au ministère ?

La haute fonctionnaire à l’égalité femmes-hommes définit et met en œuvre la politique du ministère de la Justice en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes selon les orientations générales du Gouvernement. Dans ce cadre, je réalise des missions diversifiées : rédaction de synthèses et comptes-rendus de réunions ou d’événements, veille attentive sur les politiques d’égalité femmes-hommes, préparation, organisation et suivi des différentes réunions ou déplacements auxquels participe la haute fonctionnaire, et d’autres tâches ponctuelles selon les besoins.

Qu’est-ce qui vous a le plus impressionné en arrivant au ministère ?

En tout premier point, le site historique. C’est un honneur de travailler à la chancellerie, dans ce lieu chargé d’histoire situé place Vendôme. Ensuite, de travailler aux côtés de différentes personnalités et acteurs du monde de la justice, et plus globalement des secteurs public et associatif.

En quoi faire votre apprentissage est une expérience enrichissante pour vos études et votre avenir professionnel ?

C’est une véritable expérience professionnalisante parce qu’elle allie les enseignements théoriques et la pratique tout au long de ces deux années. C’est l’opportunité d’évoluer dans un contexte de travail spécifique, celui du portage d’une politique publique à des niveaux hautement stratégiques et politiques, ce qui est très formateur. Ce travail nécessite une grande rigueur et de développer rapidement ses capacités notamment d’analyse, de synthèse et d’initiative.

Comment envisagez-vous la suite ?

J’envisage de passer des concours administratifs pour intégrer la fonction publique d’État. J’espère pouvoir travailler de nouveau sur ces sujets passionnants pour lesquels j’ai grand intérêt.

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